Invitée de Page blanche ce vendredi, Pascale Moré

Si je vous dis, un piano à queue, un concert, une église, un objectif Nikon de 28 mm, un Mont-Blanc (ou peut-être un simple BIC) et qu’à cet inventaire, pour y faire bonne mesure, j’invite Prévert et son raton-laveur, peut-être penserez-vous au surmenage dont je pourrais souffrir. Il n’en est rien !

Seules raisons à l’étrangeté de la liste, les talents multiples et combinés d’une invitée à la fois talentueuse pianiste, photographe (médaille de bronze au Salon des Artistes français, section photographie en 2003) et poète lauréate en 1992 du prestigieux Prix de la découverte poétique de la Fondation Simone de Carfort. Ajoutons à ces récompenses le Grand Prix de Poésie de l’ambassade de France à Dublin, en 1994.

Brestoise de naissance, Pascale Moré est agrégée de Lettres Classiques. C’est avec passion qu’elle exercera son métier d’enseignante, investie dans la défense du grec et du latin, n’hésitant à accompagner ses élèves sur le terrain, à Rome, dans un esprit de transmission et d’ouverture aux langues et aux cultures. On lui doit une dizaine d’œuvres entre recueils de poésie et ouvrages mêlant textes et photographies en une osmose subtile et créatrice.