La liberté de la presse a un prix
Chronique du 30 septembre 2025. Aujourd'hui, Serge Surpin se penche sur le coût de la liberté de la presse. On dit souvent que les médias sont aux mains de grands capitalistes. C’est vrai en partie : la presse vit de subventions publiques, de pub et d’abonnements, mais elle a aussi besoin de capitaux privés, rarement investis pour l’argent, plutôt pour l’influence.
Après-guerre, l’État a mis en place des aides massives pour garantir le pluralisme, système toujours en vigueur. Mais face à la crise économique du secteur, de grands groupes ont repris la main, surtout dans l’audiovisuel où les coûts sont colossaux.
Résultat : l’indépendance reste fragile, tiraillée entre argent public, investisseurs privés et règles censées protéger la liberté d’informer.
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PAR Serge Surpin